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démocratie républicaine - Page 2

  • Mais de quel «peuple» parlent les séditieux?

    Tous les séditieux du moment en appellent au peuple pour déclencher la révolution qui destituera le pouvoir en place et instituera un nouvel ordre social (qui n’est pas le même pour tous…), sur fond de violences et de menaces de mort à tout va (président de la république, ministres, députés, policiers et gendarmes, personnalités diverses dont les gilets jaunes qui veulent négocier).

    Mais, au fait, de quel peuple parlent-ils?

    De cette multitude qui n’est capable que de mouvements de foule qui créent souvent le chaos et la désolation ou de cette entité idéale sensée représenter l’ensemble du pays et de la nation?

    Mais si la première a bien une existence dans les moments de trouble comme c’est le cas actuellement, la deuxième n’existe pas.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Faillite de Macron ou de la société française?

    75.000 manifestants (juste un peu plus de 0,1% de la population), quelques milliers de casseurs extrêmement violents (voyous, militants de groupuscules extrémistes, sympathisants de Le Pen et Mélenchon), une campagne de presse indécente contre le pouvoir en place, des politiciens irresponsables prêts à jouer la carte du désordre pour booster leur carrière, quelques mauvais sondages et des Français «solidaires» de revendications réclamant le beurre et l’argent du beurre, ont fait reculer Emmanuel Macron.

    Mais est-ce une capitulation de sa part ou ce que l’on vent de décrire n’est-il pas plutôt la preuve de la faillite de la société française?

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Bolsonaro victorieux, entre faillite des élites et immaturité du peuple

    En élargissant un peu au monde la victoire du fasciste revendiqué Jair Bolsonaro à la présidentielle du Brésil, ce dimanche, voici désormais que les quatre grands pays émergents, les membres du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) originaire, sont tous gouvernés par des autocrates populistes et des dictateurs, tous ennemis de la démocratie républicaine.

    Bolsonaro rejoint ainsi le club où se trouvent déjà Poutine (Russie), Xi (Chine) et Modi (Inde) mais aussi une plus grande confrérie des fossoyeurs de la liberté avec, entre autres, Erdogan (Turquie), Duterte (Philippines), Maduro (Venezuela), Kabila (Congo), Kagame (Rwanda), Sissi (Egypte), Khamenei (Iran).

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. La démocratie peut-elle gagner son pari sur l’humain?

    Des Allemands en transe lors des apparitions en public d’Hitler, des Russes effondrés par la mort de Staline, des Chinois brandissant jusqu’à l’épuisement le petit livre rouge de Mao, nous avons tous ces images historiques perturbantes en tête et qui font froid dans le dos.

    Mais aujourd’hui quand on voit des Nord-Coréens faire les louanges de Kim Jon-Un, des Russes faire de même pour Vladimir Poutine et des Chinois extatiques à propos de Xi Jinping, un étrange malaise me prend.

    Et quand on entend des Américains nombreux affirmer que Donald Trump est proche du peuple, qu’ils le recevraient chez eux pour passer une bonne soirée autour d’une bière et d’un petit plat préparé maison, on se dit que ce ne sont pas seulement les peuples des dictatures et des autocraties, parfois contraints par la force ou la menace, voire la peur, à l’extase de leur dirigeant suprême qui posent problème et que, même dans les démocraties rôde l’infâme.

    Et ce ne sont que quelques exemples que l’on pourrait multiplier presque à l’infini.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Oui, il y a des idéologies que la démocratie doit combattre

    Ni Wei ou Lin, ni Mohamed ou Yasmine, ni Jacob ou Tal, ni Jean ou Marie, ni Mamadou ou Amina, ni Aarav ou Priya, ni Hiroki ou Yuka, ni tel ou tel être humain, ne sont ontologiquement anti-démocrates.

    Que ceux-ci soient blancs, noirs, jaunes, rouges, marrons ou mélangés ne les prédispose pas à porter en eux les gènes du totalitarisme.

    Qu’ils habitent l’Europe, l’Afrique, l’Asie, l’Amérique ou l’Australie n’implique aucunement qu’ils naissent admirateurs de chefs autocrates ou qu’ils nourrissent des pensées totalitaires.

    Aucun(e) n’est un(e) ennemi(e) de la démocratie a priori.

    Mais les idéologies auxquelles ils ou elles peuvent être exposés puis souscrire, qu’ils ou elles peuvent soutenir, qu’ils ou elles peuvent faire leur, elles, peuvent l’être.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. La démocratie nécessite un peuple démocratique

    Sans cadre démocratique pas de démocratie, dit-on fort justement.

    Mais cette sorte de tautologie se double d’une autre: sans peuple démocratique pas de démocratie.

    Il ne suffit pas de décréter la démocratie, ni même de la mettre en place si le peuple refuse de l’appliquer.

    C’est d’autant plus vrai dans notre XXI° siècle commençant.

    Non seulement il faut un peuple qui adhère à l’idéal démocratique, à ses règles, à ses principes et à ses valeurs, mais un peuple qui pratique effectivement et concrètement la démocratie.

    Or, force est de constater que ce n’est pas toujours le cas, loin de là.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Trump ou comment s’en débarrasser?

    Depuis que Donald Trump a été en mesure de remporter la présidentielle, je n’ai cessé de parler du danger qu’il représente pour son pays, pour le monde et pour la démocratie.

    J’ai parfois eu l’impression de prêcher dans le désert et que l’on pouvait s’accommoder d’un personnage aussi «disgusting» (répugnant) à la tête de la première puissance mondiale.

    J’ai dit et redit qu’une des tâches essentielles des centristes étaient de se battre pour se débarrasser de ce populiste démagogique dont les travers et les défauts sont dénoncés partout.

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  • Macron, rempart contre les populismes européens?

    Quand Viktor Orban, le premier ministre hongrois, et Matteo Salvini, le ministre de l’intérieur italien, font d’Emmanuel Macron leur principal ennemi, ce dernier leur répond qu’ils ont «raison» en se posant comme défenseur d’une société ouverte et d’une Europe unie face à des populistes démagogues et extrémistes qui prônent un nationalisme étriqué et une xénophobie assumée tout en faisant peser de graves dangers sur la stabilité du continent et du monde.

    Depuis son arrivée sur la scène politique, une des constances de celui qui est devenu président de la république française, a été de défendre la démocratie libérale face à la montée des populismes de droite et de gauche.

    Pour cela, il s’est fait le chantre d’une mondialisation équilibrée, d’un approfondissement de l’Union européenne et d’une réforme sociale-libérale qui doit permettre à la France d’être en phase avec les défis du XXI° siècle et capable, à la fois, d’avoir en main son destin mais aussi d’être une puissance qui compte à l’international.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Le combat pour une information «vraie»

    Les députés ont donc voté les dispositions (dans deux lois séparées) contre les «fausses informations» («fake news» en anglais d’où le terme français est issu) et la «manipulation de l’information» en période électorale, c’est-à-dire trois mois avant un scrutin national (municipales, législatives, présidentielles, etc.).

    Une «fausse information» étant définie dans ces lois comme «toute allégation ou imputation d’un fait, inexacte ou trompeuse».

    Rappelons par ailleurs que ce n’est pas celui qui invente cette fausse information qui sera sanctionné mais celui qui la diffuse de «manière délibérée» et de «mauvaise foi».

    C’est, à la fois une législation de bon aloi et de circonstance.

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  • L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Unir et réunir dans un monde tourmenté, le défi prométhéen du Centrisme

    Unir (dans son pays), réunir (au niveau international) a toujours été une préoccupation des centristes, un objectif du Centrisme et un challenge pour le Centre face à une société depuis toujours en conflit avec elle-même et un monde où la loi du plus fort fait le plus souvent office de droit international.

    C’est encore plus vrai dans ce début de XXI° siècle troublé où, après avoir enfin puis vainement espéré que les valeurs humanistes imprègnent l’Humanité toute entière, c’est le retour à l’égoïsme et l’irresponsabilité chez les individus ainsi qu’à la force des muscles et la pensée primaire unique chez les nations, le tout dans un populisme dévastateur qui menace de tout emporter comme aux plus sombres heures de l’Histoire humaine, en particulier ce XX° siècle où la violence et la mort ont rôdé constamment et que nous croyions avoir quitté à jamais pour ce qui est de sa propension à détruire et à s’autodétruire.

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